Salvator Sagues

 M. Salvator Sagues (chercheur à Amnesty International)  ne cesse d'attirer l'attention de la communauté internationale sur l'injustice dont le Président Laurent Gbagbo et ses partisans sont l'objet en Côte d'Ivoire depuis la prise du pouvoir par M. Alassane Ouattara.

Ce Jeudi 23/06/2011, le Procureur de la Cour Pénale Internationale, demandera aux juges, l'autorisation d'enquêter sur les nombreuses exactions qui ont eu lieu en Côte d'Ivire  pendant la crise post-électorale afin de situer les responsabilités et les partisans du Président Laurent Gbagbo veulent croire que cette enquête sera véritablement libre et transparente. La Cour Pénale Internationale a encore l'occasion de prouver qu'elle est un véritable instrument de justice dans le monde même si la majorité des ivoiriens est convaincue aujourd'hui qu'une véritable justice ne peut provenir de la Communauté Internationale.

Il faut savoir qu'Amnesty International n'est pas la seule organisation qui a produit un rapport sur les exactions qui ont eu lieu en Côte d'Ivoire. Human Rights Watch ainsi que la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU ont produit leurs rapports.

Selon M. Salvator Sagues, le Pocureur de la CPI ne devrait pas enquêter seulement sur les événements de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire mais il doit remonter aux événements de 2002 pour aboutir à 2011. On se souvient qu'en 2002, lors de l'attaque contre le régime du Président Laurent Gbagbo, il y a eu de nombreuses pertes en vies humaines ainsi qu'en biens matériels dans le nord de la Côte d'Ivoire, plus précisement à Bouaké où des gendarmes avaient été tués froidement par balle (ou égorgés) en présence de leurs enfants par les rebelles favorable à M. Ouattara. Il y a eu de nombreux disparus et le traumatisme est encore présent. On se souvient que la Communauté Internationale d'Alassane Ouattara avait demandé tout simplement d'amnistier les coupables de ces crimes, qui sont bien connus de tous, afin d'aller à la paix dans le pays. Mais pourquoi faut-il parler d'amnistie lorsqu'il s'agit de juger les crimes des pro-Ouattara ?

Amnesty International, par la voix de M. Salvator Sagues souhaite que l'on ne s'achemine pas vers une justice des vainqueurs. Ce n'est pas parce que M. Ouattara est au pouvoir qu'il est "blanc comme une colombe". Il ne faut pas oublier les nombreux crimes commis par les forces de M. Ouattara à Duékoué dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire. Il ne faut pas oublier les nombreux crimes commis par le "commando invisible" favorable à M. Ouattara à Abobo, un quartier d'Abidjan. Il ne faut pas oublier les nombreuses personnes égorgées ou tuées par balle par les FRCI de Ouattara (le Lundi de pâcques 2011 à Yopougon) avec la complicité de l'ONUCI et de la force LICORNE. Il ne faut pas oublier les nombreuses personnes tuées dans le Village d'Adébem dans le département de Sassandra par des pro-Ouattara (au moins 42 personnes tuées et plusieurs disparus et cela peut être vérifié). Il ne faut pas oublier les nombreuses personnes tuées à Anonkoua Kouté (Abidjan) parce qu'elles étaient accusées d'avoir voté pour le Président Laurent Gbagbo (et cela peut être vérifié) .

Amnesty International met aussi en cause la complicité de l'ONUCI et la force Licorne dans les crimes commis en Côte d'Ivoire.

Vous pouvez aussi trouver le rapport de Human Rights Watch sur le site de l'organisation. Site web Human Rights Watch.

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AVIS DU BUREAU DU PROCUREUR DU TPI AU PUBLIC : LES VICTIMES DE VIOLENCES COMMISES DEPUIS L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2010 EN CÔTE D’IVOIRE ONT 30 JOURS POUR ADRESSER DES OBSERVATIONS À LA CPI À LA HAYE CONCERNANT L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE PAR LE PROCUREUR.  

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